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Architecture high-tech

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Message par bouguerra.z Ven 25 Sep - 14:41

L'architecture high-tech ou techno-architecture, parfois intégrée dans ce que certains appellent le Modernisme tardif, est un mouvement architectural qui émergea dans les années 70, incorporant des éléments industriels hautement technologiques dans la conception de toute sorte de bâtiments, logements, bureaux, musées, usines. Ce style high-tech est apparu comme un prolongement du Mouvement moderne, au-delà du brutalisme, en utilisant tout ce qui était rendu possible par les avancées technologiques, et souvent avec une nuance d'ironie, comme le souligne Renzo Piano dans le film de Richard Copans consacré au centre Georges Pompidou. Ce style apparaît durant la période où le Modernisme est déjà remis en cause, surtout en Angleterre et aux États-Unis, par le postmodernisme. Dans les années 80, l'architecture high-tech semble peiner à s'identifier, se distinguer, face aux formes de ce dernier mouvement d'architecture qui privilégie le pastiche et l'historicisme, avant de réapparaître comme un mouvement plus profond et pérenne lors du déclin de ce mouvement postmoderniste au style formel. Ses figures importantes sont notamment Renzo Piano et Richard Rogers, d'autres architectes anglais comme Norman Foster, Michael Hopkins et l'ingénieur Peter Rice.

Origines



[b]Le contexte




La plupart des architectures représentatives de ce style ont été construites en Europe et aux États-Unis.

Les avancées scientifiques et technologiques ont marqué la société des années 70. Le summum de la conquête spatiale fut atteint en 1969 avec l'alunissage de Neil Armstrong et s'est accompagné du développement important en matière militaire des nouvelles technologies (ordinateurs, automates, nouveaux matériaux). Ces avancées ont permis de penser qu'un standard de vie très haut pouvait être atteint grâce à la technologie de pointe, pouvait arriver au domaine de la vie courante de tout un chacun et ne pas rester futuriste. Les éléments technologiques devinrent des objets de tous les jours pour les gens ordinaires de cette époque avec l'introduction dans la vie courante de la télévision, de chaînes hi-fi audio, très distinguables d'éléments standardisés de l'époque passée qui était déjà « électrique » mais pas encore « électronique ».

L'influence des réflexions « technophiles » de Reyner Banham, Cedric Price, du groupe Archigram au Royaume-Uni ou des métabolistes japonais a eu un impact décisif sur l'esthétique high-tech. Des projets comme Plug-in Cityc sont à rapprocher de réalisations comme le centre Pompidou (surtout dans ses premières esquisses), où la structure porteuse et les «fluides canalisés» constituent le schéma du bâtiment. L'architecture high-tech est une protestation contre l'enlisement historiciste des structures modernes qui n'utilisent que la modélisation faite avant-guerre. Mais l'architecture high-tech reste très timide vis-à-vis de l'idée de structure bâtie en mouvement, en évolution perpétuelle de forme qui était l'essence du travail des métabolistes où le bâtiment était une superstructure permettant d'accueillir des modules supplémentaires en fonction des besoins (work in progress). De ce point de vue, et du point des tenants des techniques nouvelles « pointues » (l’anglicisme technologie a purement le sens de technique), l'architecture high-tech apparaît surtout comme un mouvement esthétique non structurel lorsque qu'elle reste proche dans son résultat des formes cubiques des ouvrages des prédécesseurs, en continuation, sans entrer au même niveau dans la technicité que les structures légères tendues ou les volumes à surface minimum d'enveloppe (les dômes géodésiques) étudiés à l'époque.




L’origine du nom



Ce style doit son nom au livre écrit par les critiques du design Joan Kron et Suzanne Slesin, High Tech: The Industrial Style and Source Book for The Home, et publié en novembre 1978 chez Clarkson N. Potter à New York. Ce livre, illustré par des centaines de photographies, montrait comment des designers, des architectes et de simples particuliers s'étaient approprié des objets industriels classiques — des bibliothèques, des béchers, des tréteaux métalliques, des éléments de cuisine industrielle, des dispositifs lumineux pour usine ou aéroport, des plaids de déménageurs, des moquettes industrielles, etc. — trouvés dans des catalogues destinés à l'industrie et détournés pour un usage domestique. L'avant-propos d'Emilio Ambasz, ancien curateur pour le design au MoMA, inscrit cette mode dans un contexte historique.

Ce style décoratif, grâce au succès public du livre et la publicité qu'il suscita, fut appelé « high-tech » et fit passer au langage courant ce mot réservé professionnellement à un domaine encore un peu obscur pour le public. Ainsi en 1979, le terme « high-tech » apparut pour la première fois dans une caricature du New Yorker montrant une femme admonestant son mari de n'être pas assez high-tech : « You're middle-, middle-, middle-tech (Tu es vraiment moyennement-tech !) ». La boutique Ad Hoc Housewares à New York ouvrit en 1977 et commercialisa la première auprès du grand public ce type d'objets pour la maison. Après que l'Esquire publia par six fois des extraits du livre de Kron et Slesin, les plus gros distributeurs, à commencer par le Macy's de New York, commencèrent à décorer leur vitrine et leurs rayons de meubles en style high-tech.

Le livre sera publié au Royaume-Uni, en France, au Japon, et, tout comme l'original, chaque édition y incluait un index permettant de trouver au niveau local les boutiques vendant ces objets.




Les ambitions du high-tech



L'architecture high-tech fut d'une certaine manière une réponse à la désillusion croissante envers l'architecture moderne, à laquelle tentait déjà de répondre le brutalisme qui tentait de transformer en qualités par un retraitement au niveau des dispositifs de mise en œuvre ce qui était défauts dus aux matériaux. La réalisation des plans d'urbanisme de Le Corbusier avait conduit les villes à se couvrir de bâtiments monotones et standardisés. L'architecture high-tech créa une nouvelle esthétique en contraste avec l'architecture moderne usuelle. Dans le livre High Tech: The Industrial Style and Source Book for The Home, quand les auteurs parlaient de l'esthétique high-tech, ils accentuaient le côté impertinent, écrivant des phrases comme : « vos parents trouveraient ça insultant ». Ce genre de phrase amusante montrait l'esprit frondeur allant avec ce style en rupture avec le conditionnement donné par le « c'est la norme, c'est normal » à la tradition et au conventionnel.

Kron et Slesin expliquent aussi que le terme « high-tech » était utilisé auprès des architectes pour décrire le nombre croissant de bâtiments publics ou de logements qui avaient un air technologique grâce à la disposition ostensible de tuyaux, de boulons et d'écrous. Le centre Pompidou de Rogers et Piano en est un exemple. Ceci met en lumière l'un des objectifs de l'architecture high-tech, la glorification des « tripes » d'un bâtiment en les exposant. L'esthétique high-tech naît de cette mise en scène d'éléments techniques et structurels.

Pour la décoration intérieure, il existait une mode qui consistait à utiliser comme objets domestiques des ustensiles dont la conception à l'origine provenait de leur usage industriel, par exemple des béchers utilisés en guise de vase. Cette tendance, « ce qui est utile est beau par forme fonctionnelle », allait en parallèle avec le mouvement artistique du « faire toucher l'art à tous », le design qui concernait aussi bien le cadre de vie, les meubles, les objets de la maison que les vêtements et les accessoires portés par la personne.

Dans cet esprit de non distinction de l'utile et du beau dans ce qui est à voir débuta l'aménagement d'anciens entrepôts industriels en zone urbaine transformés en lofts. Au départ ce fut l'effet du pragmatisme économique aux États-Unis, où le centre-ville est une zone délaissée mal fréquentée et peu chère. En Europe continentale, le centre est une zone privilégiée, donc chère, et la motivation fut plutôt le sens patrimonial: effectuer une réhabilitation curative faisait perdre le sens de l'histoire de la ville, le loft est une valeur chic respectueuse du passé qui est constructif. On y adjoint le détournement positif par rapport à ses fonctions originelles.

Un des objectifs du high-tech fut de réactiver les espérances d'améliorer le monde avec une technologie. (Ce fondement était très présent dans l'architecture des structures métalliques au XIXe siècle). C'est un aspect évident chez Kenzo Tange dans ses projets de bâtiments techniquement sophistiqués pour le Japon d'après guerre en plein boum économique de années 60. Cependant peu de ses plans furent construits.


[b]Un autre des objectifs de l'architecture high-tech fut d'aboutir à une nouveauté dans l'esthétique des bâtiments non industriels par un emprunt à celle naturellement présente dans l'industrie dans les faits, sorte de sous-produit de l'ingénierie. L'architecture high-tech avait pour but de donner à tout objet ou espace une apparence qui concorde avec l'époque industrielle intégrée par tous via le vécu dans d'autres espaces que l'habitat ordinaire: espace de travail au bureau et de production avec les chaînes automatiques, espace fourni par l'automobile que l'on commençait à habiter avec les caravanes de loisir. Un modèle idéal d'espace était donné par la cabine de l'avion.



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Message par bouguerra.z Ven 25 Sep - 14:46

Architecture high-tech hexagonale

En France, outre le centre Pompidou, l'architecture high-tech a été associée, peut-être confusément, à l'architecture de verre et de métal des années 80, au point d'être même dénoncée comme style officiel par les détracteurs des Grands Projets de François Mitterrand : la pyramide du Louvre (1988) de Ieoh Ming Pei, l'Institut du monde arabe (1987) de Jean Nouvel en collaboration avec Architecture Studio ou la Très Grande Bibliothèque (1995) de Dominique Perrault.

La particularité de ce type d'architecture "high-tech" n'est pourtant pas de chercher à magnifier la beauté de la structure (comme la tour HSBC) ou encore à interloquer en renversant les valeurs du laid et du beau (comme à Beaubourg), mais plutôt à atteindre à un minimalisme et un dépouillement par la transparence (l'hôtel industriel Berliet de Perrault en 1990) ou un brutalisme industriel (l'INIST de Nouvel en 1989). Mais il reste, dans certaines des premières productions de Nouvel, la croyance dans la technique — même gadgétisée — capable de bénéficier à l'architecture, comme avec les moucharabiehs de l'Institut du monde arabe ou les volets rouillés de l'hôtel Belle Rive à Bordeaux; alors que l'hôtel industriel Berliet de Perrault ouvre plutôt une nouvelle page néo-moderne et minimaliste, dans une filiation plus apparente à Mies van der Rohe, en résonance avec certaines créations contemporaines au Japon ou au Voralberg (qui elles revendiquent plutôt l'appellation "low tech"), et en rupture avec l'ironie de l'architecture postmoderne ou de l'« héroïsme high-tech » originel.

Enfin, elle résulte aussi d'une poussée des techniques de construction en métal et en verre vers toujours plus de transparence, avec l'apport d'ingénieur comme Peter Rice, intervenant tant sur le centre Pompidou que sur la pyramide inversée du Louvre, les serres du musée de la Villette et la banque populaire de l'ouest de Decq et Cornette.

Ainsi, même s'ils sont plutôt associés au déconstructivisme, les productions des années 80 d'architectes comme Bernard Tschumi ou Odile Decq et Benoît Cornette ont adopté une expression architecturale qui emprunte au high-tech (par exemple les passerelles dans le parc de la Villette ou le centre d’exploitation de l’autoroute A14 à Nanterre).


Le mur-rideau

Le mur-rideau a modifié l'architecture des constructions à ossature : au remplissage traditionnel des vides laissés par l'ossature, s'est substitué un revêtement léger, fabriqué industriellement, posé sur le devant de l'ossature, entourant le bâtiment ... comme un rideau.
Définition

Le mur-rideau est un mur de façade légère, qui assure la fermeture mais ne participe pas à la stabilité du bâtiment. Il se caractérise comme suit :

* Il est fixé sur la face externe de l'ossature porteuse du bâtiment (ou squelette).

* Son poids propre et la pression du vent est transmis à l'ossature par l'intermédiaire d'attaches.

* Il est formé d'éléments raccordés entre eux par des joints. On réalise ainsi une surface murale continue, aussi grande qu'on le désire.

Il diffère du panneau de façade qui est utilisé pour remplir les vides laissés par l'ossature. Dans ce système, les panneaux sont appuyés, étage par étage, sur le squelette. La façade laisse apparaître toute l'ossature, les nez de plancher ou les poteaux.


Dans le mur-rideau au contraire, l'ossature est cachée derrière la paroi, elle n'intervient pas pour composer la façade.

Bien qu'elle ne porte pas l'édifice, cette façade légère doit remplir toutes les autres fonctions d'un mur extérieur, soit :

* isoler thermiquement,
* assurer ou interdire la barrière de vapeur,
* isoler phoniquement,
* résister au feu,
* résister aux conditions extérieures, dont le climat, les agents chimiques, les vibrations, les chocs,...

Avantages techniques et économiques recherchés :

* légèreté (50 à 80 kg/m²), soit 20 à 30 % du poids d'une construction traditionnelle ;
* encombrement réduit (de 10 à 20 cm), soit un gain de 10 à 30 cm par rapport à la construction traditionnelle ;
* préfabrication industrielle permettant une grande vitesse de mise en œuvre ;
* performances d'étanchéité à l'eau, à l'air et au vent, supérieures à une construction traditionnelle ;
* entretien réduit ;
* larges possibilités d'adaptation au niveau du concept architectural.

Dans le mur-rideau au contraire, l'ossature est cachée derrière la paroi, elle n'intervient pas pour composer la façade.

Bien qu'elle ne porte pas l'édifice, cette façade légère doit remplir toutes les autres fonctions d'un mur extérieur, soit :

* isoler thermiquement,
* assurer ou interdire la barrière de vapeur,
* isoler phoniquement,
* résister au feu,
* résister aux conditions extérieures, dont le climat, les agents chimiques, les vibrations, les chocs,...

Avantages techniques et économiques recherchés :

* légèreté (50 à 80 kg/m²), soit 20 à 30 % du poids d'une construction traditionnelle ;
* encombrement réduit (de 10 à 20 cm), soit un gain de 10 à 30 cm par rapport à la construction traditionnelle ;
* préfabrication industrielle permettant une grande vitesse de mise en œuvre ;
* performances d'étanchéité à l'eau, à l'air et au vent, supérieures à une construction traditionnelle ;
* entretien réduit ;
* larges possibilités d'adaptation au niveau du concept architectural.
Ces avantages expliquent le très fort développement de cette technique, principalement dans les bâtiments destinés au secteur tertiaire.
Les différents types de murs-rideaux se distinguent par leur degré de préfabrication en atelier ainsi que par leur mode de report de charge sur le support (structure de bâtiment).

Technologie du mur-rideau monté sur grille

Une grille est fixée au squelette du bâtiment. Elle formée soit de raidisseurs verticaux et de traverses horizontales assemblés sur chantier, soit de cadres complets préfabriqués en usine et juxtaposés sur chantier. Ce treillis est peut être dissimulé dans le mur une fois achevé, ou gardé apparent pour articuler la façade et donner à ce type de construction son allure caractéristique.









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Message par bouguerra.z Ven 25 Sep - 14:48

Le quadrillage est ensuite obturé par des panneaux pleins et opaques (isolant, tôle, pierre, …) ou par des éléments transparents en glace.

echnologie du mur-rideau monté en panneau

Il est réalisé à l'aide de panneaux de grande dimension, hauts d'un étage ou d'un demi-étage et fixés à l'ossature du bâtiment ou à une ossature secondaire. Ils sont entièrement préfabriqués en usine, juxtaposés sur chantier et fixés généralement par une ou deux attaches par panneau.

Les seuls éléments de construction sont ici les panneaux, qui assurent simultanément la fermeture, la transmission de leur propre poids et de la pression du vent à l'ossature ; ils sont autoportants.

Les panneaux sont essentiellement caractérisés par le fait que leur surface extérieure est fermée et dépourvue de joints. Lorsque la façade est équipée de fenêtres, elles sont ménagées dans la surface des panneaux; les châssis des fenêtres sont solidaires des panneaux. Les panneaux sont assemblés directement entre eux sans pièce intermédiaire.
Sur le plan architectural, les murs à panneaux sont essentiellement marqués par des surfaces dégageant une impression d'unité, sans autre articulation que celle des joints entre panneaux. Ce système est plus rapide que le précédent et donne plus de facilités au point de vue de la réalisation des étanchéités.

* L'assemblage par emboîtement est réalisé par le profil de cadre qui est mâle et femelle ou encore par un profil auxiliaire en H, dans lequel viennent s'insérer les profils mâles de deux cadres adjacents. Ce mode d'assemblage ne permet que difficilement le montage d'un élément sans déplacer les cadres adjacents.

* L'assemblage par juxtaposition de cadre permet un démontage ultérieur simple, mais demande l'emploi d'un profil couvre-joint aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.


Technologie du mur-rideau en verre structurel

Dans ce cas, la paroi est entièrement constituée par des lames de verre
Sur le plan architectural, les murs à panneaux sont essentiellement marqués par des surfaces dégageant une impression d'unité, sans autre articulation que celle des joints entre panneaux. Ce système est plus rapide que le précédent et donne plus de facilités au point de vue de la réalisation des étanchéités.

* L'assemblage par emboîtement est réalisé par le profil de cadre qui est mâle et femelle ou encore par un profil auxiliaire en H, dans lequel viennent s'insérer les profils mâles de deux cadres adjacents. Ce mode d'assemblage ne permet que difficilement le montage d'un élément sans déplacer les cadres adjacents.

* L'assemblage par juxtaposition de cadre permet un démontage ultérieur simple, mais demande l'emploi d'un profil couvre-joint aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Technologie du mur-rideau en verre structurel

Dans ce cas, la paroi est entièrement constituée par des lames de verre La liaison entre les panneaux vitrés est assurée par un simple joint silicone. Les déplacements relatifs des panneaux les uns par rapport aux autres doivent être infimes, sous peine d'ouvrir les joints ou de créer des contraintes tendant à briser l'élément vitré. C'est pourquoi les pièces en suspension et les assemblages sont conçus pour absorber tous les mouvements et les efforts entre le mur vitré et la structure porteuse.

On distingue diverses techniques de fixation au vitrage :

Verre Extérieur Agrafé ou Attaché ou "VEA"

Le verre extérieur attaché (VEA) est perforé et fixé directement sur une structure porteuse par l'intermédiaire d'attaches mécaniques métalliques ponctuelles, platine de serrage, boulons traversants ou non le verre, lesquels seront, ensuite, repris soit par des rotules, soit articulées, soit rigides. Ce dispositif doit permettre la reprise des efforts dus :

* au vent et/ou à la neige

* au poids propre,
* aux mouvements différentiels entre verre et structure

En fonction du choix architectural, la paroi peut être supportée par différents type de structure : charpentes métalliques, structures en câbles inoxydables, poutres en verre, structures intégrant des contreventements…

Verre Extérieur collé ou "VEC"

La technique VEC permet, par l'effacement de la structure métallique derrière les produits verriers, d'obtenir un aspect de façade uni, mettant en valeur les vitrages. Les composants verriers sont collés à l'aide de mastics qui agissent avant tout comme élément de transfert des contraintes de ces composants vers leur support.
Ce sont les mastics qui doivent transférer les contraintes extérieures vers le support. Les mastics jouant le rôle de joint de structure doivent reprendre les efforts engendrés par le vent, éventuellement le poids propre et les dilatations différentielles entre verre et cadre support. En aucun cas, ils ne doivent reprendre les déformations prévisibles du bâtiment. Celles-ci doivent être reprises au niveau de la liaison "cadre/structure" porteuse du VEC.
Le VEC est un système de collage et non un système mécanique pur. La maîtrise des problèmes de vieillissement, de compatibilité, de propreté de surface, de définition de barrière d'étanchéité, est donc fondamentale.

Deux systèmes VEC peuvent être utilisés :

* le système "deux côtés" pour lequel les volumes verriers sont pris en feuillure classique sur deux côtés, les autres côtés étant collés sur une structure de maintien,

* le système "quatre côtés" ou système intégral, pour lequel les volumes verriers sont collés sur quatre côtés sur des châssis non apparents (cadre à coupure thermique), ce qui se traduit par un aspect extérieur uniforme et sans aspérité.

Les parties ouvrantes et les parties fixes sont fabriquées selon le même principe. Chaque remplissage est collé séparément sur un cadre en atelier.

Il y a lieu, de prévoir des moyens de réglage des cadres pour assurer une planéité, un aplomb, un équerrage et une rectitude des lignes optima de l'ensemble de la façade.

La juxtaposition des éléments vitrés laisse un joint extérieur ouvert de ± 12 mm qui est remplis à refus d'un silicone spécial inaltérable aux U.V. et 100 % compatible avec le silicone structurel.





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