Théorie du projet urbain ? De quoi parle t on ?
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Théorie du projet urbain ? De quoi parle t on ?
Théorie du projet urbain ? De quoi parle t on ?
Les réflexions sur la ville principale développées ici le sont sans développement. Pourquoi ?
Parce que ce thème est une foutaise qui s exprime par la langue de bois de technocrates cyniques et incompétents à penser la ville autrement qu en orchestrant frileusement les lobbies du complexe politico industriel.
Seuls les Architectes peuvent éventuellement dessiner la ville, la dessiner seulement car se sont les groupements humains qui la font et la défont. N en déplaise aux urbanologues !
Nous nous garderons donc de faire la démonstration de l absurdité d une telle entreprise. Sauf si en recourant à la rhétorique de « l inversion dialectique » nous ridiculisons la vanité de ce vocable abscons, gaget des conseillers frustrés du Ministère de l équipement : le projet urbain !
Voici donc :
La Théorie du projet urbain n aurait donc de sens que par l urbanité d un projet théorique qui projetterait d urbaniser la théorie ?
Qu est le devenir des villes? Peut t on le savoir sans se demander en préalable quelles seront les villes du devenir ?
Quelle est la ville de demain? Et si on se demandait quel est le demain de la ville ?
Comment abordez-vous le projet urbain? Jamais sans aborder d abord l urbanité d un projet !
Tout ce qui précède n était pas des images justes convenons en, mais justes des images pour en finir avec l inhumanité glacée de concepts inopérants qui s écroulent comme château de cartes devant l émotion procurée par la harmonie des lieux : tel que la Piazza dell Pallio de Sienne, le parc Guell de Gaudi, les beaux espaces publiques de la capitale du Punjab de le Corbusier, le grand erg occidental ;les exemples sont innombrables.
Alvar Aalto disait que l'architecture était un mélange savant de "ruins, ballustrades and politics" c'est à dire de ruines, de ballustrades et de politique, ce que moi même j'aime traduire par sensibilité, usage et fonctionnalité.
Il est aussi intéressant de considérer le rapport privilégié qu'ont eu des architectes dans l'aboutissement de leurs projets grâce au soutien politique. Le corbusier aurait il eu pu construire l'unité d'habitation de Marseille sans le soutien du ministre de la construction, Tony Garnier a t'il pu amorcer le quartier des états unis sans Hédouard Hérriot, on connaît aussi très bien les idées politiques de Oscar Niemeyer qui lui a permis de construire le siège du parti communiste, et je ne veux même pas revenir sur l'épisode du stade de France.
L'ARCHITECTURE NE PEUT PAS TOUT"
" Il faudrait comprendre ce que veulent dire ceux qui ont voté FN. Les sociologues connaissent bien ce phénomène : des gens habitent des pavillons, chacun pour soi, et qui voient, à côté, le grand ensemble, menaçant comme une invasion, et pour qui, croient-ils, la collectivité concentre tous les efforts." Alors que, justement, cette réhabilitation est indispensable, comme a pu l'expérimenter Portzamparc, rue Nationale, à Paris. La ville n'est pas apparue dans la campagne... Sans doute, dit-il, "parce que l'architecture et l'urbanisme ne font qu'amplifier la guerre des classes. Ils n'en sont pas la cause. Il faut se souvenir qu'à Harlem et dans certaines banlieues de Chicago, ce sont des quartiers fort bien conçus, harmonieux au départ, qui étaient devenus des ghettos délabrés. L'architecture ne peut pas tout".
Retour sur un XXe siècle qu'il faudrait comprendre pour le dépasser. "D'abord, le "big bang" urbain de la première après-guerre, dans toute l'Europe, un effet retard de la révolution industrielle. Les campagnes se vident, les agglomérations grandissent. On le voit aujourd'hui à Istanbul ou à Sao Paulo, 1 000 habitants de plus par jour. Dans les années 1950, la réponse de la construction industrialisée, entreprise prométhéenne de conquête de l'espace. Les architectes décrivent volontiers cela comme un phénomène qui aurait échappé à tout contrôle. Ce n'est pas vrai. On a voulu organiser la population, selon un mode de vie idéalisé, une certaine idée du confort, du progrès. Mais il y a un deuxième temps : la démographie se tasse, les grands efforts de la collectivité s'arrêtent, la planification est décriée. On déclare que les tours et les barres, c'est une parenthèse de cauchemar, qu'il faut la refermer. Qu'il faut refaire comme avant. On dessine de faux villages, des bastides, on organise une coexistence farouche. Et maintenant, on risque des ghettos de riches."
"Ce qui s'est passé, c'est qu'on a oublié la rue. Pendant deux mille ans, la ville, comme l'ont inventée les Grecs et que les Romains ont adoptée, a été bâtie par rapport à la rue, à la place, un espace public dessiné en premier, et préfigurant la forme du rassemblement humain. Ceux qui ont voulu tuer la "rue-corridor", dans les années 1925, avec Le Corbusier, grand architecte passionnant mais piètre urbaniste, avaient l'idée que le futur ne peut être que radical." Christian de Portzamparc veut la ville de l'Age III : règle commune, espace public ordonné et diversité architecturale. Des volumes harmonieux, des îlots ouverts, une distinction claire entre public et privé.
On lui demande des conférences, il est sollicité par des villes américaines qui le veulent comme chirurgien de leurs blessures et qu'il récuse, après quelques essais de confrontation avec la dureté des promoteurs à œillères. "Quand j'ai dit, Age III, ça a d'abord énervé. On m'a trouvé régressif. C'était dans les années 1980. Ce n'était pas une théorie. La forme urbaine s'exprime difficilement par le langage. Il faut la créer et parler ensuite. Il faut mettre un frein au libéralisme économique dans la construction, parce que le temps de la ville n'est pas celui du retour sur investissement tel que l'entendent les financiers. C'est un investissement, mais pour la cité, pour la mixité sociale, pour que chacun puisse être fier de dire où il habite."
Les réflexions sur la ville principale développées ici le sont sans développement. Pourquoi ?
Parce que ce thème est une foutaise qui s exprime par la langue de bois de technocrates cyniques et incompétents à penser la ville autrement qu en orchestrant frileusement les lobbies du complexe politico industriel.
Seuls les Architectes peuvent éventuellement dessiner la ville, la dessiner seulement car se sont les groupements humains qui la font et la défont. N en déplaise aux urbanologues !
Nous nous garderons donc de faire la démonstration de l absurdité d une telle entreprise. Sauf si en recourant à la rhétorique de « l inversion dialectique » nous ridiculisons la vanité de ce vocable abscons, gaget des conseillers frustrés du Ministère de l équipement : le projet urbain !
Voici donc :
La Théorie du projet urbain n aurait donc de sens que par l urbanité d un projet théorique qui projetterait d urbaniser la théorie ?
Qu est le devenir des villes? Peut t on le savoir sans se demander en préalable quelles seront les villes du devenir ?
Quelle est la ville de demain? Et si on se demandait quel est le demain de la ville ?
Comment abordez-vous le projet urbain? Jamais sans aborder d abord l urbanité d un projet !
Tout ce qui précède n était pas des images justes convenons en, mais justes des images pour en finir avec l inhumanité glacée de concepts inopérants qui s écroulent comme château de cartes devant l émotion procurée par la harmonie des lieux : tel que la Piazza dell Pallio de Sienne, le parc Guell de Gaudi, les beaux espaces publiques de la capitale du Punjab de le Corbusier, le grand erg occidental ;les exemples sont innombrables.
Alvar Aalto disait que l'architecture était un mélange savant de "ruins, ballustrades and politics" c'est à dire de ruines, de ballustrades et de politique, ce que moi même j'aime traduire par sensibilité, usage et fonctionnalité.
Il est aussi intéressant de considérer le rapport privilégié qu'ont eu des architectes dans l'aboutissement de leurs projets grâce au soutien politique. Le corbusier aurait il eu pu construire l'unité d'habitation de Marseille sans le soutien du ministre de la construction, Tony Garnier a t'il pu amorcer le quartier des états unis sans Hédouard Hérriot, on connaît aussi très bien les idées politiques de Oscar Niemeyer qui lui a permis de construire le siège du parti communiste, et je ne veux même pas revenir sur l'épisode du stade de France.
L'ARCHITECTURE NE PEUT PAS TOUT"
" Il faudrait comprendre ce que veulent dire ceux qui ont voté FN. Les sociologues connaissent bien ce phénomène : des gens habitent des pavillons, chacun pour soi, et qui voient, à côté, le grand ensemble, menaçant comme une invasion, et pour qui, croient-ils, la collectivité concentre tous les efforts." Alors que, justement, cette réhabilitation est indispensable, comme a pu l'expérimenter Portzamparc, rue Nationale, à Paris. La ville n'est pas apparue dans la campagne... Sans doute, dit-il, "parce que l'architecture et l'urbanisme ne font qu'amplifier la guerre des classes. Ils n'en sont pas la cause. Il faut se souvenir qu'à Harlem et dans certaines banlieues de Chicago, ce sont des quartiers fort bien conçus, harmonieux au départ, qui étaient devenus des ghettos délabrés. L'architecture ne peut pas tout".
Retour sur un XXe siècle qu'il faudrait comprendre pour le dépasser. "D'abord, le "big bang" urbain de la première après-guerre, dans toute l'Europe, un effet retard de la révolution industrielle. Les campagnes se vident, les agglomérations grandissent. On le voit aujourd'hui à Istanbul ou à Sao Paulo, 1 000 habitants de plus par jour. Dans les années 1950, la réponse de la construction industrialisée, entreprise prométhéenne de conquête de l'espace. Les architectes décrivent volontiers cela comme un phénomène qui aurait échappé à tout contrôle. Ce n'est pas vrai. On a voulu organiser la population, selon un mode de vie idéalisé, une certaine idée du confort, du progrès. Mais il y a un deuxième temps : la démographie se tasse, les grands efforts de la collectivité s'arrêtent, la planification est décriée. On déclare que les tours et les barres, c'est une parenthèse de cauchemar, qu'il faut la refermer. Qu'il faut refaire comme avant. On dessine de faux villages, des bastides, on organise une coexistence farouche. Et maintenant, on risque des ghettos de riches."
"Ce qui s'est passé, c'est qu'on a oublié la rue. Pendant deux mille ans, la ville, comme l'ont inventée les Grecs et que les Romains ont adoptée, a été bâtie par rapport à la rue, à la place, un espace public dessiné en premier, et préfigurant la forme du rassemblement humain. Ceux qui ont voulu tuer la "rue-corridor", dans les années 1925, avec Le Corbusier, grand architecte passionnant mais piètre urbaniste, avaient l'idée que le futur ne peut être que radical." Christian de Portzamparc veut la ville de l'Age III : règle commune, espace public ordonné et diversité architecturale. Des volumes harmonieux, des îlots ouverts, une distinction claire entre public et privé.
On lui demande des conférences, il est sollicité par des villes américaines qui le veulent comme chirurgien de leurs blessures et qu'il récuse, après quelques essais de confrontation avec la dureté des promoteurs à œillères. "Quand j'ai dit, Age III, ça a d'abord énervé. On m'a trouvé régressif. C'était dans les années 1980. Ce n'était pas une théorie. La forme urbaine s'exprime difficilement par le langage. Il faut la créer et parler ensuite. Il faut mettre un frein au libéralisme économique dans la construction, parce que le temps de la ville n'est pas celui du retour sur investissement tel que l'entendent les financiers. C'est un investissement, mais pour la cité, pour la mixité sociale, pour que chacun puisse être fier de dire où il habite."
ordre des architecte en france
l'etat donne de l'argent pour nos architecte errer en france.acheter des cadeaux et meme pour prend des photo a la defence
maybakh- Archi_vert
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