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METHODE ANALYSE URBAIN

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manel bodo
mouradarchi
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Message par mouradarchi Sam 16 Oct - 1:33

[strike]SALUT MES AMIS J'ai besoin de recherche des methodes d' analyse urbain






mouradarchi
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Message par manel bodo Mer 10 Nov - 16:23


j'ai des exemples d'analyses urbaine mais je sais pas comment vous les envoyer

manel bodo
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Message par ahlam Sam 20 Nov - 21:29

salut je cherche comment faire un plan de travail parfait de l'analyse urbain de tlemcen. vous pouvez m'aider

ahlam
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Message par titouhti Mar 23 Nov - 11:20

ahlam a écrit:salut je cherche comment faire un plan de travail parfait de l'analyse urbain de tlemcen. vous pouvez m'aider

salam ( safé un bail que je suis pas venu ici Very Happy Very Happy Very Happy Vous me manquez)

Pour faire une analyse urbaine parfaite comme vous cherchez aller à la bibliothèque et chercher le livre de Kévin lynch " l'image de la cité " il a bien expliqué la méthode d'analyse urbaine si non ya la méthode des 5 architectes si non ya les zuchulli en 4 tome si non ya aussi le livre de mouaouia saidouni il est très intéressent
Bon courage
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Message par manel bodo Lun 29 Nov - 18:04

Les approches
Des approches, propres au monde des objets et espaces construits, ont été développés et ne cessent d’évoluer ; Elles offrent les outils les plus appropries pour l'analyse des espaces et objets construits.

L'approche fonctionnaliste
avait dominé la théorie urbanistique longtemps et s'est étendu durant la première moitié du 20 siècles, à une époque ou la fonction était au cœur de toutes les sciences, véhiculant par là, la suprématie de la nature et de l’environnement sur l'homme, exprimée en
terme de déterminisme (Biotechnique). A l'époque où toute les sciences puisaient leurs références dans les sciences naturelle : la théorie évolutionniste de Darwin, celle de Freud, la théorie déterministe, de la géographie classique, celle de l’ethnologie classique, la nostalgie, de la cabane primitive en architecture, toutes s’inspirent de la même logique, celle qui tend à primer la force dont la nature dispose à produire des faits propres à l’homme et à son univers
la 2éme moitié du 20ème siècle, devait voir surgir en réaction à l’égard de l'hégémonie du fonctionnalisme , un mouvement scientifique, qui substitue la culture à la nature et le concret, (produit social) à l’imaginaire.
Une vraie révolution, qui bouleversa toutes les théories et les approches admises jusqu’ici.
L'urbanisme et l'architecture en bénéficièrent au même titre que les autre sciences .
Parmi les approches qui suscitent beaucoup d'intérêts actuellement à l'analyse urbaine

a) L'approche structuraliste, traduite en partie par la méthode typo-morphologique :

Une approche qui a mûri au sein de l'école Italienne, développée essentiellement par ses principaux adeptes :
CANNIGIA , MURATORI , ALDO ROSSI ... et qui ne cesse d'évoluer. Une approche qui tout en considérant l'espace construit selon une vision systémique, où s'enchevêtrent plusieurs composantes, considère l'espace construit à un degré précis, comme système autonome, fonctionnant selon une logique et des mécanismes propres à lui .
Il est considéré dans sa structuration, en terme de système relationnel, lié à des mécanismes de mise en relation .

b) L'approche systémique :

Où l'espace est considérée en terme d'ensemble cohérent dans sa dynamique selon un
mouvement, impulsé par des échanges, et animé par des phénomènes d'interaction et des mécanismes de croissances. Ne pouvant montrer dans les détails, et apprécier tous les outils qu'une telle approche dispense, nous recommandons l'ouvrage de Phillipe Panerai et collectif, " éléments d'analyse urbaine " qui a réussi à présenter dans un esprit de synthèse tous les axes que développent ces approches .

c) L'approche paysagiste :

Une approche qui a mûri au sein de l'école américaine, développée essentiellement par KEVIN LYNCHE et ses adeptes, une approche qui ne cesse d'évoluer à son tour .
Elle considère l'espace, selon un rapport de communication de l'homme et de l'espace celui de la perception visuelle .
Elle développe ses propres outils et cadres en parfaite liaison avec les phénomènes
de perception; et trouve son extension dans les domaines de la psychologie et de la sémantique de l'espace .

d)
D'autres approches se développent actuellement et animent et enrichissent la théorie
urbanistique et architecturale notamment celle que développe :


L'approche anthropologique :

Qui considère l'espace selon un rapport de l'homme à l'espace celui de la pratique, qui confère à la pratique sociale sa dimension spatiale .
Parmi les adeptes de cette école, EDWARD . T . HALL, auteur d'un. ouvrage de référence intitulé " la dimension cachée ". L'espace est conçu en terme de produit socioculturel relevant des modes de représentation socioculturelle .

L'approche culturaliste:

Une approche que développe, actuellement un de ses adeptes C. NORBERG CHULTZ et d'autres adeptes. Son objet s'articule essentiellement autour de la théorie du lieu .
Ce sont là quelques approches que nous avons évoquées à titre d'exemple, qui sont développées dans les différents ouvrages de références cités, liés à ces différentes écoles Par ailleurs, nous ne pensons pas que les différentes approches puissent être contradictoires; elles sont plutôt complémentaires, chacune d'elle privilégie une dimension particulière qui ne fait que consolider et compléter l'autre. Elles traitent en effet, de l'espace dans toutes ses dimensions, celle du conçu, du construit, du perçu et du vécu .

La démarche méthodique :
La démarche globale se décompose en plusieurs phases :

a) Phase de l'observation, identification, qui nécessite des techniques d'investigation et des outils appropriés .

b) Phase de traitement et mise en valeur des données, selon les techniques appropriés .

c) Phase d'évaluation, celle de l'analyse et interprétation des données, selon les approches appropriés .

d) Phase de la proposition, qui relève des résultats de l'analyse, lecture et interprétation et l'analyse de conceptualisation .

Les échelles préférentielles sont

a) 1/2000 pour l'entité urbaine en matière d'évaluation et proposition d'un schéma de
structure et d'organisation .

b) 1/1000 pour la section d'intervention, en 'Matière de proposition d'un plan de masse .

c) 1/500 échelle intermédiaire, pour vérification et précision .

d) 1/200 proposition à l'échelle de l'objet architectural .

De l'objectif au subjectif

En effet, le problème que continue à poser la réflexion en architecture et en urbanisme, est celle de reconnaître la part ou la limite de l'objectif .
Les fonctionnalistes ont voulu assimiler l'architecture à une science exacte, dans le sens où la forme était conçue comme le produit de deux variables d'une équation à savoir les besoins et les conditions de création. Ils ont réduit à la fin le problème de la forme à une équation mathématique, mais ils se sont heurtés à la fin, pour tomber dans le piège d'un mysticisme intuitif .
Or une telle attitude démunit l'architecture de sa dimension humaine et artistique qui est très complexe .
Par ailleurs, ne considérer que l'apport de l'intuition et tomber dans l'extrémité du subjectif, remettrait en causes tout le précédent scientifique acquis par l'architecture et on aurait plus 'à nuancer l'œuvre d'un architecte de formation de celle d'un profane .
Nous considérons en effet que le résultat global et final d'un projet urbain et architectural est produit par le croisement de deux systèmes de références différents. L'un extérieur qui se veut objectif dans le sens où il résulte d'une analyse selon des règles et méthodes scientifiques et objectives;l'autre intérieur et subjectif, celui que véhicule l'architecte qui résulte de la mémorisation interne de toutes les connaissances, valeurs, savoir-faire et informations acquises personnellement par l'architecte, consciemment ou inconsciemment, émanant des différentes sources de socialisation et d'apprentissage, système désigné par certains par la fameuse boite noire .
C'est ainsi que le projet est produit à la fois, par une réflexion objective et par une intuition structurée qui témoigne de l'empreinte propre à l'architecte, à son temps et à son espace ( culture) .
Une intuition structurée dans le sens où le système de références propre à l'architecte ne peut être assimilé à celui, d'un profane , du moment qu'une bonne partie de ce système est composée de références acquises consciemment, sélectionnées et concernent
directement l'objet. Selon ce juste milieu, la forme finale de l'objet ne peut être appréciée en soi, au risque de tomber dans une appréciation subjective; mais c'est la cohérence du processus et celle du discours, en terme de rapport entre la réflexion et le produit final. C'est le rapport de l'analyse au produit final du projet qui peut être jugé, par rapport à son
degré de cohérence ou d'incohérence .

( une réponse pour les étudiants de 3éme année GTU. Constantine ou d'autres )

référence:
Brahim Benyoucef , Analyse Urbaine élement de méthodologie, OPU, 1994



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Re: les approches d'analyse urbaine
par providence le Mar 4 Mai 2010 - 19:38


L'ANALYSE PITTORESQUE

L'analyse pittoresque est l'étude du paysage urbain comme résultat. Elle ne s'interroge, éventuellement, sur les structures et leur genèse que dans un second temps. Elle enregistre d'abord ce qui est vu et perçu par un promeneur attentif, puis tente de l'interpréter.
Sa méthode consiste à inventorier et à classer les différentes figures du paysage urbain, particulièrement des espaces publics, à en analyser les qualités. Telle figure provoque tel effet, effet potentiellement utile pour telle activité ou telle attitude urbaine.
L'analyse pittoresque n'est donc pas seulement descriptive et explicative, elle est surtout appréciative. Elle n'est donc pas seulement méthode d'évaluation des paysages urbains existants, mais aussi mode de contrôle de la justesse des formes par leur perception, à toutes les phases du projet.

ORIGINES
L'analyse pittoresque semble être née de la volonté de mieux apprécier les formes urbaines irrégulières. En effet, l'urbanisme régulier des villes antiques ou classiques s'analysait aisément au moyen des instruments simples, connus depuis la renaissance, de la symétrie ou de la perspective axiale. A la fin du XIX siècle et au début du XX e, alors que prend naissance l'urbanisme moderne (c'est l'époque ou l'expression apparaît), les architectes-urbanistes ressentent le besoin d'élargir le champ de leurs références, spécialement de prendre en compte leurs patrimoines nationaux. Anglais et Allemands vont se pencher sur la ville médiévale, comme quelques décennies auparavant les théoriciens de l'architecture avaient redécouvert le gothique. L'analyse pittoresque est le mode logique d'appréhension du pittoresque médiéval, les formes urbaines du Moyen-Age apparaissant en plan géométral dans tous les désagréments apparents de leur irrégularité. La vision en plan n'est pas pour autant refusée, mais elle n'est considérée que comme la projection horizontale d'une réalité en trois dimensions dont la vue pittoresque rend mieux compte.

L'analyse pittoresque, chez Camillo Sitte ou chez Raymond Unwin, découle de la volonté d'appréhender de nouveaux modèles urbains, et de s'approprier une autre esthétique,
l'esthétique pittoresque déjà connue des théoriciens anglais du paysage depuis le XVIII e siècle. Elle procède de l'hypothèse selon laquelle la ville est une œuvre d'art qu'il faut appréhender en tant que telle. Sitte, par exemple, recherche dans les places de l'Allemagne ou d'Italie médiévales des qualités spatiales reproductibles. Il y trouve des places fermées, des dimensionnements modestes et des géométries irrégulières qui mettent en valeur les monuments. Unwin pour sa part poursuit la même démarche esthétique et a la conviction qu'il existe un art urbain. Il pense que l'on peut par l'analyse "pénétrer les secrets de la beauté" des villes anciennes, et même, est porté à croire comme Sitte , que certains plans de villes médiévales sont "si heureusement combinés pour produire des tableaux urbains que tout a été soigneusement dessiné avec l'intention de produire des effets pittoresques que l'on y trouve". C'est cependant sur cette science médiévale imaginaire qu'ont été largement basés les principes de composition des premières cités-jardins anglaises.
L'analyse pittoresque a été considérablement renouvelée, après la seconde guerre mondiale, par des architectes anglais encore, particulièrement par Gordon Cullen, inventeur de la notion de 'townscape' (paysage urbain). Là encore, l'apparition d'une nouvelle approche intervient à un moment précis de l'histoire de l'urbanisme, le début de la crise de l'urbanisme, des zonages et des circulations automobiles. Le 'townscape' apprécie la continuité et la diversité, en opposition à la discontinuité (urbaine) et à l'uniformité (architecturale) de l'urbanisme) issu du mouvement moderne. Il prononce implicitement l'éloge des formes urbaines traditionnelles, principalement de la rue dont il analyse à loisir l'infinie richesse. Le 'townscape' est notamment à l'origine de la mode pour les voies piétonnières.
L'apport du 'townscape' par rapport à la notion de tableau urbain consiste dans l'idée de vision séquentielle et dans l'élaboration d'une classification des tableaux mise en relation avec des effets psychologiques.
Cullen pense que l'appréhension du paysage urbain passe par trois critères:
- la vision séquentielle dans laquelle s'enchaînent optiquement les "vues existantes et les "vues émergentes";

- le lieu, son site, sa relation au ciel;
- la définition architecturale (couleur, texture, échelle, style, caractère).

Dans la lignée du 'townscape', Ivor de Wolfe a précisé les différentes figures formelles du paysage urbain et leurs effets.
Kevin Lynch a approfondi la connaissance des effets psychologiques des formes et des espaces urbains, surtout sous l'aspect de l'image que l'on s'en fait, et qui permet de se repérer dans la complexité et l'immensité de la ville.

PRINCIPES DE L'ANALYSE PITTORESQUE

Le matériau de base de l'analyse pittoresque n'est autre que le paysage urbain. L'analyse pittoresque est donc d'abord l'analyse visuelle immédiate des formes urbaines (volumes, plans, lignes, points) et des enveloppes architecturales (structures, textures, couleurs). Le mode d'appréhension du paysage urbain est donc ce qui est vu (ou entendu, ou senti) à un moment donné, mais aussi ce qui a déjà été vu ou ce qui devrait être vu. Il serait en effet naïf de croire que le promeneur qui parcourt une ville n'a ni mémoire (surtout mémoire de ce qu'il vient de voir), ni imagination ( de ce qu'il croit avoir à découvrir). Il s'agit évidemment de processus psychologiques inconscients, de réflexes acquis en vertu des expériences urbaines de chacun.
L'analyse pittoresque dépend donc de ce qu'on a devant les yeux, mais aussi de ce qui est derrière, c.à.d. derrière la tête (au sens propre) et derrière ce qui est vu devant, et qui est en conséquence caché.

L'appréciation d'un "tableau urbain" est donc fonction de ce qui est:
- vu, déjà vu, totalement ou partiellement vu, longuement vu ou seulement entrevu.
- Pas encore vu, c.à.d. deviné ou non, deviné parce que partiellement vu, ou entrevu, deviné parce que reconnu par analogie (avec une situation urbaine que l'on croit analogue). Prenons par exemple, un tableau imprévu est un tableau ni partiellement vu ni entrevu ni deviné. Un tableau surprenant est un tableau non seulement imprévu, mais également anormal, parce qu'incongru en situation (c.à.d. sans analogie connue).

METHODE D'ANALYSE

L'analyse des formes commence par la décomposition en éléments et par l'identification du rôle joué par chacun de ces éléments.
L'essentiel de ce qui est perçu dans le paysage urbain, ce sont des "plans", des surfaces. Les "plans" ont un double rôle; ils servent d'écrans qui ferment ou sélectionnent les vues et en même temps ils servent de guides pour canaliser les vues. Ce sont les figures formées par les jeux de plans, jeux auxquels participent aussi les éléments volumétriques, linéaires ou ponctuels, qui constituent l'ossature du paysage urbain. Ensuite, interviennent les qualités de surface de ces plans. Les enveloppes les plus architecturées attirent l'attention, les enveloppes les plus nues renvoient à ce qui est en face. Entrent finalement en jeu les éléments exceptionnels, monuments urbains se détachant des alignements de maisons ou arbres isolés en position stratégique par exemple.
L'urbain, du point de vue du paysage, peut être appréhendé à trois échelles: celle de la rue, celle de la structure ou 'infrastructure' (voirie, parcellaire) et celle du site. Pour la rue, entrent en compte les plans horizontaux et verticaux qui délimitent la rue, les écrans qui l'obstruent, les éléments qui la ponctuent. Puis interviennent les caractères architecturaux. De ces figures et de leur combinatoires découlent des effets et attitudes spécifiques. La structure peut se lire en termes de parcours dans la ville, de nœuds dans ces parcours, de secteurs homogènes, de limites sensibles et de repères évidents (système de lecture élaboré par Kevin Lynch). D'ailleurs une fois levée l'ambiguïté due à la confusion entre les moyens spécifiques des analystes (architectes et urbanistes) et la perception de la ville par ses habitants, c'est encore la méthode de Lynch (décrite dans son ouvrage "l'image de la cité"), qui fournit, grâce à sa simplicité, le meilleur outil pour une analyse globale,
Le site, en analyse pittoresque, se lit essentiellement dans sa volumétrie, concave ou convexe, fermé ou ouvert, dynamique ou statique, continu ou discontinu, infini ou fini, concentré ou dispersé.

FIGURES DE BASE DU PAYSAGE URBAIN
Ces figures s'appliquent essentiellement à la rue comme cheminement de découverte du paysage urbain. le plan du sol de la rue peut être:
- horizontal;
- convexe; il élève la vue et donne un effet d'infini;
- concave; il produit un effet de vis-à-vis, permet à l'observateur de voir, comme dans un miroir, une position symétrique à celle qu'il occupe.
Les plans verticaux (façades) définissant la rue, peuvent être:
- droit et parallèles; ils produisent un effet de couloir;
- droits mais non parallèles; s'ils sont vus dans le sens du rétrécissement, ils produisent un effet d'entonnoir; s'ils sont vus dans le sens de l'élargissement, ils produisent un effet de respiration;
- courbes; ils produisent un effet de mystère ou un effet de découverte permanente quand l'observateur avance;
- ondulés, parallèles ou non, en accordéon;
- partiellement ouvert, particulièrement à leur base, ils produisent alors un effet de transparence latérale;
Viennent ensuite les écrans qui ferment la perspective de la rue. La fermeture peut être de plusieurs degrés et genres. La rue sera dite:
- fermée totalement et frontalement;
- fortement diaphragmée: si la fermeture est latérale, un effet de fente est produit, si la fermeture concerne aussi le haut, un effet de trou de serrure est produit;
- faiblement diaphragmée, elle dessine un tableau encadré;
- fermée avec ouverture latérale antérieure; elle produit un effet de coulisse;
- partiellement fermée avec deux ouvertures latérales (obliques); elle constitue une bifurcation, avec un effet de choix.

Les plans verticaux ou bien l'espace compris entre eux peuvent être ponctués de lignes verticales (des tours ou des minarets dans les Médinas). C'est une forme de marquage qui est généralement attribuée à ces ponctuations. On distinguera:
- la ponctuation dans un plan;
- la ponctuation dans les deux plans, avec un effet de relais ou un effet de bornage;
- la ponctuation isolée entre deux plans, avec effet de visée.

Les effets ne sont pas seulement liés aux jeux de plans et de lignes. Les différentes qualifications architecturales participent largement à la lecture du paysage urbain. Les éléments architecturaux, avec leurs qualités soulignent, prolongent, contredisent les formes urbaines ou, réciproquement, les formes urbaines banalisent ou mettent en valeur les éléments architecturaux, particulièrement ceux qui sont généralement isolés (d'une manière ou d'une autre), les monuments. L'existence d'une dialectique entre les tissus urbains et les monuments est d'ailleurs une des découvertes de C. Sitte. Les figures de base sont ainsi enrichies par les données architecturales. Les horizontales des façades constituant les plans verticaux soulignent les courbes ou les ondulations. Les verticales répétées amplifient les marquages, etc.

Cette approche reste tout de même insuffisante, car l'observation ne peut être pleinement illustratrice d'une réalité urbaine que si elle va bien au delà du décor, et arrive à dépasser l'apparence des phénomènes urbains pour atteindre la logique de leur genèse.
Cependant, pour être fructueuse, l'analyse pittoresque ne doit pas considérer le paysage urbain comme un objet isolé, mais d'en relier les événements à l'analyse de la structure urbaine et de sa forme.


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Message par yacinou Lun 6 Déc - 0:52

slt je cherche une traduction d'un des livre de gordon cullen qui parle de la psychologie urabaine

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Message par ayyoub1269 Ven 13 Mai - 14:08

merciiiiiiiiiiiiiiiii

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